Patrick Karam : L’injure de Sarkozy à Thuram, à Confiant et les autres !
Parcourant le blog de A2N, je tombe sur une tribune qui me conforte
dans l'idée que l’actuel président de la république française a bien un
projet méphistophélique pour les Noirs."A quoi sert Patrick Karam, nouveau consul des domiens ?" est la question à laquelle son auteur a bien pris la
peine de répondre par la négative avec raison : Patrick Karam ne sert à rien.
Si
l’on considère son influence dans les affaires de l’état, il n’est pas
faux de dire que ce personnage ne sert à rien, et la démonstration
faite par A2N est assez explicite.
Sorti
de ce cadre donc, il faut aller chercher les raisons de la présence de
Karam dans l’échiquier politique, dans les obscurs officiels projets du
président français pour ses compatriotes Noirs d’outre-mer en
particulier et de tous les Noirs en général. Disons le d'entrée de jeu,
Patrick Karam est une injure à l'intelligence, au combat, à la dignité
des antillais Noirs.Patrick
Karam, ancien président du collectif dom, ex-mentor ( ?) de Claude
Ribbe, appartient à cette race qui prend corps en France, celle des non
repentants des crimes commis par la France.
Ce syro-libanais dont les
parents se sont engraissés sur le dos des afro caribéens est celui qui
refuse aux africains de parler de l’esclavage, parce que pas concernés.
En d’autres termes, Patrick Karam perpétue le mensonge enseigné aux
afro caribéens qui consiste à leur dire qu’ils ont été vendus par les
Africains. Mais on ne nous montre jamais les contrats de vente. Disons
le une fois pour toutes, les Occidentaux sont les champions de la
preuve, s'ils en avaient une pour démontrer ce mensonge éhonté, ils
l'auraient déjà montrée pour nous clouer le bec. Comme il n'en ont pas,
alors on se contente des ragots et pseudos études à la stéphen smith ou
grénouilleau.
Revenons à nos préoccupations. Comme Finkielkraut, Max Gallo, Pétré Grenouilleau, Patrick Karam est un négationniste négrophobe qui partage en commun avec le président de la république, le refus de la reconnaissance de l’esclavage comme crime contre l’humanité. Ceci explique en plus la posture d’usurpateur de ce syro-libanais à la tête d’un collectif qui en effet devrait avoir à sa tête un descendant africain. Cette imposture au sein de ce collectif consistait à flouer une fois de plus les ayants droit.
En quoi la famille de Karam était-elle concernée par l’esclavage en tant que victime pour qu’il prenne la tête d’un collectif qui demande des réparations à la France ? N’est-ce pas l’appât effréné du gain qui le caractérise dans tout son être ? N’est-ce pas par cupidité ? Pendant qu’il était encore ministre de l’intérieur, Nicolas Sarkozy a eu à maintes reprises à se confronter à Lilian Thuram, guadeloupéen (comme Karam, quelle rigolade !) qui s’était fixé une autre mission en plus de marquer à la culotte les attaquants adverses, celle de dénoncer les contrevérités de l’ancien occupant de la place bauveau. Ce qui a fait sortir le responsable politique de ses bandes pour se laisser aller à une querelle ad hominem avec le footballeur.
On
n’aime ou on aime pas, mais Raphaël Confiant, comme Thuram, a le don de
ne pas cacher son agacement aux pouvoirs blancs qui continuent à
traiter les antillais comme du bétail, bon aux travaux champêtres.
L’année dernière, il n’a pas hésité à dire à l’establishment ses quatre
vérités.
Si vous y ajoutez l’affaire que le pouvoir métropolitain camoufle c’est
à dire l’empoisonnement des sols antillais, que R.C a sortie au grand
jour, l’addition commence à s’alourdir.
Lorsque Confiant s’en est pris à Finkielkraut qui, dans sa démence philosophique, traitait les Antillais d’assistés, il ne s’imaginait pas qu’il s’attaquait aussi à Nicolas Sarkozy qui, des mois après, avait axé tout son discours sur l’assistanat. Qui croyez-vous qu’il visait pendant sa campagne par ces propos ? Les Noirs, tous confondus.
L’union méditerranéenne tant recherchée par le président Sarkozy, cela ne vous dit rien ? Aller si vite chercher Kadhafi, après avoir dragué Bouteflika, nous ne parlons pas des fleurs au roi du Maroc etc. Nous reviendrons là-dessus un autre jour. Kemits méfiez-vous!
Au regard de tout ce qui est dit, et du projet présidentiel de taire à jamais les voix revendicatrices d’outre-mer et des Noirs en général sur le territoire français, il est assez aisé de comprendre le choix d’un imposteur pour parler au nom des victimes. Comment un territoire majoritairement occupé par des Noirs, qui dispose de tant de femmes et d’hommes capables de productions intellectuelles mondialement reconnues, ayant fourni à l’humanité tant de choses, peut-il subir l’affront de se voir larguer une fois encore, une si excellentissime imposture pour les représenter ? Les Antillais Noirs ne sont-ils pas capables de s’occuper de leurs affaires ?
Alors Patrick Karam est une injure que le président adresse aux antillais Noirs, sinon, ce poste aurait plus de consistance et aurait été occupé par quelqu’un de plus représentatif et non par un dadais.