28 juillet 2007
APRES PASCAL SEVRAN, LE NIGER S'ATTAQUE à AREVA.
Jusqu'ici nous
connaissions les pratiques esclavagistes du groupe AREVA qui exploite uranium
et hommes au Niger sans se soucier des questions de santé des employés Nigériens. A cela vous y ajoutiez la charge fielleuse de Pascal Sevran, allant jusqu'à
appeler de ses vœux la castration des Africains, le Niger est visiblement un
vaste chantier des agissements peu orthodoxes des français.
Rappelons
que pour un salaire moyen mensuel n’atteignant même pas 15 euros que le groupe
assure aux travailleurs locaux, bien sûr avec la fierté d'avoir accompli une
oeuvre humanitaire, le groupe français fait travailler les Nigériens dans des conditions qui rappellent celles vécues à leur temps par les esclaves
Noirs. Le scandale des mines d’uranium est là pour nous le rappeler.
Un aperçu de ce que le groupe français pompe au Niger
"Dès le début des années soixante, les équipes de
prospection du groupe COGEMA ont engagé des recherches hors de France (...).
Les succès les plus remarquables ont été rencontrés au Gabon (près de 27 000
tonnes d'uranium découvertes et exploitées de 1960 à 1999) et surtout au Niger
(près de 80 000 tonnes d'uranium produites depuis l'origine) (...) "
Et un aperçu des dégâts sur la population nigérienne
"Des gamins de quinze et seize ans se font
irradier dans les mines sous contrôle français au Niger. Il n'y a quasiment
aucune protection contre l'inhalation de gaz radon. La main d'oeuvre, presque
exclusivement des nomades Touaregs, reste totalement ignorante des effets de
l'exploitation minière. La détection des radiations et les contrôles sanitaires
sont inexistants."
Hier
il a expulsé le directeur général de Areva Niger, qui s’adonnait à une autre
passion autre que celle de pomper l’uranium dans ce pays, armer les factions
pour créer des tensions et foyers de guerre et ainsi piller comme d’habitude. Décision qui surprend le quai d'orsay et qui donne toute autre version, bien évidemment basée sur la fougue du gouvernement nigérien. what else!
Ces
méthodes sont des classiques des relations franco-africaines et si aujourd’hui
les réactions comme celles du président Tandja peuvent se multiplier, elles
pourront conduire à un changement d’attitude et de comportement. La présence
chinoise aidant, l’influence de la France dans son ancien giron, bat de l’aile.
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l’article ici.
Excellent !
Quand l'Afrique se (re)dressera !