HONTE A CETTE AFRIQUE QUI SE LIVRE A SON PROPRE CARNAGE
Pendant que le président du Cameroun, voudrait se tailler la constitution de son pays pour se maintenir au pouvoir malgré le constat d'échec criard de 25 ans d'exercice de pouvoir, au Kenya, le respect de l'humain n'est plus assuré; on le brule, on le tue bref l'instinct primaire refait surface. Ces actes ne grandissent pas l'Afrique, mais la plonge davantage dans le chaos.
Paul Biya, ce nom ne vous dit absolument pas grande chose, et pour cause, le président camerounais brille par une présence très absente de 25 ans à la tête de son pays. Ce qui n'empêche pas ses options de gouvernance d'appauvrir un des pays les plus riches du continent. L'ampleur du désastre du règne du président camerounais se mesure par le mal être de ses compatriotes qui désertent à un rythme hémorragique le pays, l'absence criard d'infrastructures et des institutions dignes de ce nom, pourtant pour un pays qui était en avance il y a quelques années (25 ans précisément) sur les autres. Après avoir battu le triste record d'enfoncer son pays dans les abimes de la corruption, le président camerounais souhaite cette fois-ci ciseler la constitution à sa mesure pour se maintenir vaille que vaille au pouvoir malgré une opinion publique défavorable.
Vise t-il le record de longévité à la tête de ce pays ? Les camerounais n'en seraient pas contre si seulement, ils avaient la sensation à défaut de la certitude que cela changerait quelque chose à leur quotidien.
Certains records sont-ils nécessaires s'ils ne conduisent qu'au chaos ?
Le Kenya est le théâtre d'une Afrique qui n'a aucun respect pour ses propres enfants. Une élection truquée peut-elle justifier une telle boucherie qui se prépare actuellement dans ce pays dont le feu Francis Bebey chantait les louanges ? NON.
L'Afrique est coutumière des élections truquées dans les cas les plus optimistes, parce qu'elles sont tout de même organisées comme c'est le cas avec le Kenya. Puisque la plupart des cas, on assiste à des simulacres d'élections surtout dans la zone francophone.
Pendant que les populations se livrent à l'extermination, aux règlements de compte au nom de la défense des élections libres, les protagonistes sont bien au "chaud" et à l'abri de toutes ces exactions.
Il est plus que temps de sortir de cette tuerie gratuite à laquelle se livrent les partisans d'un tel ou d'un tel autre, car ce n'est pas servir son pays, encore moins la démocratie ni l'Afrique. C'est tout simplement honteux ! Et il faut le dire et le condamner.