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MBOA
4 février 2008

PARIS FAIT UN RAPPEL A L'ORDRE A DEBY

Paris fait la démontrastion à Déby qu'il n'est rien d'autre qu'un pion dans l'échiquier et qu'il ne reste qu'un vulgaire servant des intérêts de la France.

Deux impairs qui risquaient [risquent] lui couter sa place à la tête de l'État tchadien:

1- Son hostilité à voir s'étoffer sur le territoire tchadien, la présence militaire dite Eurofor [mais en réalité en forte majorité française ]en plus de "épervier "  stationné au Tchad depuis 1986 et renforcé par Dorca quelques années plus tard.  Il faut noter au passage que le Tchad ne voit plus d'un bon oeil, les bases militaires françaises, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle, Paris a expulsé Hissène Habré du pouvoir, ce dernier nourrissant le vœu de les fermer.

2- L'affaire zoé dont s'est servi Déby pour affronter la France et signifier sa désapprobation de ce nouveau déploiement militaire. Comportement qui a piégé la France entre son besoin irrépressible de jouer les humanistes  même au prix du trafic humain et la colère du peuple et du continent qui ont été mis au courant de ces basses besognes.

Seulement le président tchadien, "produit" français avait-il les moyens de ses ambitions ? En instrumentalisant l'affaire de l'arche de zoé, Idriss Déby croyait pouvoir inverser la tendance des rapports entre Ndjaména et Paris en sa faveur. Car il faut le souligner, même si l'information ne fait pas la une, entre Paris et Ndjaména, le torchon brûle depuis et le décès [l'assassinat] en juillet dernier du fils de Déby en banlieue parisienne dans les conditions encore non élucidées n'a pas arrangé les choses. Croyant tenir le joker avec l'affaire qui a tenu toute l'Afrique en haleine, le président tchadien a vite déchanté, se rendant compte qu'il ne détenait pas toutes les cartes malgré les apparences.

Mais il faut se rendre à l'évidence, Paris a tout intérêt à maintenir Déby au pouvoir, comme il vient de le faire en faisant intervenir ses soldats pour sauver le soldat Déby, malgré les allégations du ministre des affaires étrangères françaises* car, il est aujourd'hui, celui qui représente le moindre mal pour les intérêts français. En faisant marche arrière, car hier encore, proposition a été faite à Déby par la France de quitter le palais pour le mettre en sécurité. Déby ayant flairé le coup d'état, s'est refusé à cette aide gracieuse; Paris a dû réfléchir à cette option et n'a pas trouvé pour l'instant un autre pion.
Mais pour combien de temps encore ce jeu va se dérouler ? Les réserves de pétrole qui sont aussi la source de ce désordre sont convoitées par la Chine qui offre de biens belles perspectives et les populations n'entendent plus rester "dociles" à ces manigances colonialistes de la France qui foule au pieds la souveraineté des différents États africains. Une fois de plus, les stellionataires que Paris impose aux populations africaines devraient se rendre compte de leur fragilité face au maître. 
Nous soupçonnons donc le scénario suivant, histoire de dire merci aux faveurs qui viennent de lui accorder Paris,  Idriss va accéder à la demande de clémence des malfrats de l'arche de Zoé. Et la boucle sera bouclée.

* Déclarations de Bernard Kouchner : "Nous ne sommes pas impliqués dans cette guerre (...). Pour le moment il n'y a pas de changement mais s'il y a une résolution au Conseil de sécurité, s'il y a une autre suggestion lors de la réunion de l'Union africaine, nous verrons"

Note de dernière Minute: L'enlèvement du député Yorongar ici, celui là qui a mis au jour les accointances entre le pouvoir, les laboratoires pharmaceutiques français et l'arche de Zoé par le protégé de la France Idris Déby, complique davantage les choses et plonge Paris dans des eaux troubles tchadiennes.

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Commentaires
M
Le fils du président du Tchad retrouvé mort près de Paris<br /> <br /> PARIS (Reuters) - Brahim Déby, fils du président du Tchad, Idriss Déby, a été retrouvé mort dans le parking souterrain de l'immeuble dans lequel il vivait, à Courbevoie (Hauts-de-Seine), une commune de la banlieue aisée de Paris.<br /> <br /> Le parquet de Nanterre retient la thèse du meurtre. Les enquêteurs ont relevé "une plaie à la tête". La brigade criminelle a été chargée de l'enquête.<br /> <br /> "Manifestement, il est décédé de mort violente. On est parti sur la thèse de l'homicide. Mais le parquet de Nanterre ne peut pas dire quelles sont les causes de la mort et à quand remonte le décès", a dit une porte-parole du parquet. Une autopsie sera pratiquée d'ici à mardi, a-t-elle ajouté.<br /> <br /> Le corps a été découvert vers 07h00 du matin par le gardien de la résidence, dans le sas entre les escaliers et le parking.<br /> <br /> Brahim Déby, 27 ans, était connu de la justice française pour avoir été condamné en juin 2006 à Paris à six mois de prison avec sursis pour port d'arme prohibé - un pistolet semi-automatique - et détention de stupéfiants.<br /> <br /> Il était en rupture avec son père, arrivé au pouvoir en 1990 après un soulèvement et réélu pour un troisième mandat en 2006 à la faveur d'un scrutin boycotté par l'opposition. Avant ses démélés judiciaires, Brahim Déby avait un temps été présenté comme un successeur possible de son père.<br /> <br /> Après sa condamnation l'année dernière, son père l'avait relevé de son titre officiel de "conseiller technique à l'aménagement du territoire, à l'urbanisme et à l'habitat" à la présidence tchadienne.<br /> <br /> A Dakar, Makaila Nguebla, porte-parole de l'Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD), force armée rebelle opposée au pouvoir tchadien, a déclaré à Reuters que Brahim Déby était à l'origine du ressentiment et de la révolte contre le pouvoir de son père.<br /> <br /> "Il est a l'origine de toutes les frustrations. Il giflait des ministres du gouvernement, de hautes autorités du Tchad étaient humiliées par le fils de Déby, ils ont été obligées de quitter le régime, de partir en brousse", a-t-il dit.<br /> <br /> "Ils ont choisi l'option militaire au lieu d'être humiliés au Tchad,", a-t-il ajouté, confirmant que Brahim Déby avait été un temps vu comme le successeur de son père.<br /> <br /> "S'il y avait un remplacement de Déby ca ne pouvait être que lui. (Sa mort) va affecter le moral de son papa. L'année dernière son neveu, qui était chef d'état-major, a été tué et maintenant lui", a-t-il dit.<br /> <br /> La cause de la mort est connue, mais pas les raisons<br /> <br /> <br /> Le corps de l'un des fils du Président tchadien Idriss Déby avait été découvert dans la matinée de lundi (2 juillet) dans le sous-sol de sa résidence à Courbevoie dans les Hauts-de-Seine (lire l'article). Brahim Déby, 27 ans, portait une plaie à la tête, mais cette blessure n'est peut-être pas survenue en même temps que le décès, a indiqué lundi soir le parquet, qui n'avait pas encore pu déterminer l'heure exacte de la mort.<br /> <br /> Une chose cependant est désormais formelle : la victime a été "asphyxiée probablement par la poudre blanche dont il a été aspergé, la poudre provenant vraisemblablement de l'extincteur trouvé à proximité du corps". Reste désormais à savoir pourquoi il a été tué. Les enquêteurs s'intéressent désormais de très près aux bandes de vidéo-surveillance sur lesquels on aperçoit les agresseurs de Brahim Déby. Ils auraient été masqués et s'en seraient également pris à la jeune fille qui accompagnait la victime. Cette compagne n'a pas été retrouvée.<br /> <br /> Le Président Déby se trouvait lundi à Accra, au Ghana, pour le sommet de l'Union africaine. Selon son service de communication, il ne s'exprimera pas avant de disposer de détails sur l'enquête et compte rester au sommet jusqu'à la fin prévue mardi. Le décès de son fils aîné lui aurait causé un "énorme choc". <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Une réputation sulfureuse<br /> <br /> <br /> Connu des services de police et de justice en France, Brahim Déby avait été condamné le 3 juin 2006 à six mois d'emprisonnement avec sursis par le tribunal correctionnel de Paris pour "détention de stupéfiants" et "port prohibé d'arme". Il avait été arrêté deux jours plus tôt à la sortie d'une boîte de nuit du VIIIème arrondissement de la capitale. <br /> <br /> Lors d'une bagarre, un pistolet semi-automatique pour lequel il n'avait pas de permis était tombé de sa poche. Le parquet l'avait accusé d'avoir profité de la valise diplomatique pour faire venir l'arme. Au cours de la perquisition à son domicile qui a suivi cette arrestation, la police avaient découvert 375 grammes de cannabis et deux grammes de cocaïne.<br /> <br /> Comment est mort Brahim Déby <br /> TCHAD - 22 juillet 2007 - par CHERIF OUAZANI <br /> Me Max Ahouéké, un avocat béninois inscrit au barreau de Paris et conseil de la famille Déby Itno, a affirmé lors d’une conférence de presse, le 17 juillet, que le vol était le principal mobile du meurtre de Brahim Déby (27 ans). On sait que, le 2 juillet, le fils aîné du président tchadien a été retrouvé mort dans le parking de sa résidence de Courbevoie, dans la banlieue parisienne… <br /> Le passé de la victime, ses frasques nocturnes, ses fréquentations douteuses et son statut de fils de président d’un pays pétrolier miné par des rébellions à répétition pouvaient laisser croire à un crime minutieusement préparé et exécuté par des professionnels. À Paris, la Brigade criminelle n’exclut évidemment aucune piste, mais, selon Me Ahouéké, les circonstances de l’agression la conduisent à privilégier la thèse de l’acte crapuleux. Tous les séjours parisiens de Brahim Déby donnaient lieu à une véritable frénésie de dépenses. Selon Me Joseph Cohen-Sabban, l’associé de Me Ahouéké, « lors de la soirée fatidique du 1er juillet, le défunt a dû dépenser entre 3 000 et 4 000 euros ». Un tel train de vie devait nécessairement susciter des convoitises… <br /> Arrivé à Paris une dizaine de jours auparavant, Brahim Déby a débuté sa soirée dans une boîte de nuit chic où il avait ses habitudes - et comptait quelques amis. L’un d’eux lui a présenté une jeune Maghrébine qui ne l’a plus quitté de la soirée. Selon divers témoignages recueillis par Me Ahouéké, « rien de particulier n’a entravé le déroulement de la soirée, mais, vers 3 heures, Brahim a reçu un coup de téléphone. Il s’est isolé et, quand il est revenu vers son groupe d’amis, son visage s’était assombri. Il semblait contrarié. Cet appel a-t-il un lien avec la suite des événements ? On l’ignore, à ce stade, mais l’enquête continue. » <br /> Quoi qu’il en soit, Brahim et sa compagne quittent la boîte de nuit pour un restaurant africain, d’où ils ressortent (avec un doggy bag) vers 5 h 45. Direction : Courbevoie. À peine a-t-il garé sa Mercedes (immatriculée en Allemagne) dans son parking que cinq hommes cagoulés font irruption en hurlant « police ! » L’un d’eux plaque la jeune fille au sol et lui intime l’ordre de ne plus bouger. Brahim se débat, puis reçoit une violente décharge électrique émise par un pistolet Taser. Complètement groggy, il s’entend réclamer les clefs de son appartement. Il résiste et reçoit un coup à la tempe. Ses agresseurs se saisissent alors d’un extincteur et l’aspergent de neige carbonique. Selon la jeune fille, les faux policiers étaient « européens », parlaient français sans accent, mais ne s’exprimaient qu’en chuchotant. <br /> Ayant récupéré les clefs, trois d’entre eux gagnent l’appartement, qu’ils fouillent de fond en comble, démontant le tablier de la baignoire et les armoires contenant les tuyauteries. Ont-ils trouvé ce qu’ils cherchaient ? Selon une source proche de l’enquête, « les meurtriers ont laissé sur place beaucoup de matériel », ce qui devrait faciliter leur identification. <br /> Et la jeune fille ? L’homme qui l’a plaquée au sol lui a aboyé un ordre : « Tu restes face contre terre, tu comptes jusqu’à cent et tu te casses sans te retourner ! » Après avoir quitté le parking, elle a envoyé un SMS à l’ami qui lui avait présenté le fils du président tchadien : « Brahim s’est fait embarquer par les flics ! » Il était 6 h 45 et ledit Brahim, asphyxié par la neige carbonique, avait déjà cessé de respirer. <br /> <br /> Des gardes corps avec des grosses sommes à Paris. <br /> <br /> <br /> Quel est l’objet de la mission des gardes corps de Deby à Paris ? En tout cas, deux gardes corps rapprochés, dont Youssouf Mohamedine, ont retiré en espèces le Mardi 10 juillet, l’équivalent de 960 millions de CFA en euros et ont pris le lendemain le vol pour Paris. L’argent a été retiré de la BCC, officine des opérations douteuses du clan Deby, dont le DG est le beau fils de Deby et le PCA, Daoussa Deby. Ceux qui ont suivi l’opération émettent deux hypothèses. L’avocat du fils assassiné a été présent à N’djamena, il a eu des longs entretiens avec le père et d’autres. On soupçonne que cet argent représente les honoraires et autres bonus octroyés à l’avocat. Pour permettre au dit avocat d’échapper au fisc, les deux gardes ont pour mission de convoyer la somme due en espèces, à ce Monsieur. L’autre hypothèse est que des opérations louches et pas catholiques vont se passer dans les milieux de l’opposition à l’extérieur du Tchad dans les jours qui viennent; alors Vigilance.<br /> <br /> Beremadji Félix<br /> N’djaména
S
J'ai beaucoup apprécié ton analyse. La question des intérêts de la France demeure l'élément d'arbitrage des conflits dans les anciennes colonies. Si beaucoup d'Africains ont mis du temps à comprendre le jeu de la france dans le conflit ivoirien, depuis lors ils sont très attentifs à ce qui ne se voit pas quand un conflit se déclare dans un pays africain.
M
Vous ne croyez pas si bien dire Francesco !<br /> Ainsi va la démocratie dans ce monde. Mais comme je le dis très souvent, c'est aux Africains d'imposer leur vision des choses, car il est vain d'attendre quelconque "humanisme" ou "bienveillance" de la part de la France et des autres.
F
en regardant les info a la télé française,on s'aperçoit que le ministre des aff etrangère français est le ministre des aff tchadiens et porte parole d'idriss deby et le ministre de la défense français est le ministre de la défense(de la guerre) tchadien et porte parole.c'est honteur et lamentable,dire que deby est élu démocratiquement alors que les principaux parti ont boycoté ces élections;aujourd'hui la france veur intervenir sous couvert de l'onu.la démocratie est bonne en france et en europe mais la dictature est bonne pour les autres peuples,si on peut résumer ainsi.si la secretaire d'état droit de l'homme est cohérent,elle doit dénoncer ce déby comme elle a dénoncer kadafi,le cas du député et d'autre citoyen tchadien ne l'intéresse pas,car le gouvernement est du coté du pouvoir.l'histoire retiendra que le pouvoir en france a tjs été du coté des oppresseurs,des tyrans.on peut le vérifié(mobutu,eyadéma,hassan2,saddam,bongo,etc...)maintenir des tyrans empèche a tous ces pays d'évoluer,d'avancer dans le développement;imaginons que sankara et lumumba et compagnie qui avaient une vision de dévelopement pour leur peuple avaient eu le temps pour le faire,et que les impérialistes avaient laisser a ces pays de choisir leur système politique,et économique,aujourd'hui il n'y aurai pas eu tant de déchirements,de sous développement.après on vient a dakar mépriser ces peuples et on veut pas reconnaitre sa culpabilité et faire acte de repentence,et en plus on traque ceux qui sont entrée sans papier,alors que c'est la responsabilité de la france dans tous ces drames,qui ont conduit ces hommes et femmes a fuir leur pays a cause de l'oppression mise en place et soutenir par ces hommes politiques sans foi,sans loi et sans morale et sans valeur.<br /> que les citoyens,citoyennes et gens de bonne volonté se mobilisent pour que le député et tous les personnes enlever par ce pouvoir moribon soit libérer,que deby et sa milice clanique sachent que s'ils portent atteintent a la vie de ces personnes sans défense(civil),il répondrai devant le tribunal pénal international,et que ces défensurs ne peuvent pas parler de droit de l'homme et soutenir un régime qui s'attaque a la vie des ces opposants civil,sans y repondre.
MBOA
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