DES VIES QUI COUTENT/VALENT 15 % D'AUGMENTATION AU CAMEROUN
Une fois de plus le président du cameroun fait diversion en couvrant les massacres qu'il a appelés de ses voeux en feignant une augmentation des salaires. Fidèle à lui même le président BIYA conduit avec certitude et quiétude dans l'âme son Pays dans le chaos total.
Certes un peu plus tardivement qu'ailleurs en Afrique, le Cameroun n'a pas échappé, lui aussi, aux mouvements sociaux, qui une fois de plus, expriment le ras le bol , le refus de la condition de gueux à laquelle les populations camerounaises et africaines sont assignées. Mouvements qui traduisent aussi le désavoeu des gouvernants et des politiques jusqu'ici mises en œuvre.
État de grande misère dans lequel les gouvernants les plongent sans aucune forme de procès; si ce n'est celui de reprocher aux populations de se rebeller contre la misère, contre la mort par procuration qui leur est ainsi vendue.
Pour le cas du Cameroun, le véritable artisan de cette chronique d'une destruction massive est bel et bien le président Paul Biya dont le nom sera à jamais associé à la corruption, au clanisme, la gabegie à la dilapidation des deniers publics bref à tous les maux que connaissent les populations depuis près de 27 ans.
Les médias n'en parlent pas comme à leur habitude, mais les derniers mouvements sociaux au Cameroun ont été le théâtre d'une distribution gratuite de la mort. Comme à son habitude, Paul Biya a préféré la répression comme réponse aux revendications des populations.
Pour enjoliver ce triste tableau de plus qui orne le mur de son pouvoir, comme par enchantement, 15% d'augmentation de salaire viennent d'être proposés. Faut-il exterminer une partie de la population pour enfin se résoudre enfin à accéder à leurs doléances ? Visiblement le président camerounais, a fixé le prix que vaut la vie d'un camerounais et d'une camerounaise.
Ci et là, des échos de cette macabre manœuvre de rachat et de camouflage sont entendus, voulant faire passer le dictateur Biya pour un homme à l'écoute de sa population. Comment peut-on oser faire l'économie d'une lecture sinistre des événements sociaux au Cameroun en faisant l'hagiographie d'un monstre sans se faire complice ?
Paul Biya restera pour les générations d'enfants, le symbole de la déchéance, un cauchemar que l'on vit à yeux ouverts tant il a plongé le Cameroun dans les profondeurs du désastre.