ROBERT MESNARD partout et nulle part ?
Voilà un individu qui, à l'image de Amnesty International est toujours là où il sait ne pas pouvoir critiquer les exactions majeures de la politique de la France, comme c'est le cas en Afrique et/ou celle d'Israël en Palestine.
Les récents événements sociaux qui ont eu lieu au Cameroun avec le lot de morts que l'on connaît, n'ont en rien suffi pour interpeler le zoro français de la lutte contre les injustices et le respect des droits de l'homme.
Est-ce parce que la garde rapprochée du président camerounais serait, comme il se dit, israélienne ? Ou alors parce que ces événements sociaux sont tout simplement l'exaspération des populations face au joug de Bolloré et autres français qui exploitent et pillent impunément ce pays et en ce sens, Mesnard comprend bien qu'il ne faut pas déranger les compatriotes ?
Tout comme le non respect des droits des palestiniens ne sont aucunement de nature à mobiliser les efforts du "superman" français, face aux exactions quotidiennes d'Israël. Exactions qui, quelques années auparavant, ont fait la réputation de Hitler et qui aujourd'hui sont légitimées et validées par tous.
Le cas de ce jeune français SALAH HAMOURYou alors trop musulman à ses yeux qui, depuis 2005, est détenu prisonnier dans les geôles israéliennes depuis dans le non respect de ses droits n'est pas non plus de nature à décupler l'énergie du rambo Mesnard. Plus il s'éloigne de tout ce qui touche à la critique de Israël, et de la politique françafricaine, plus il se sent fort.
Oui !le peuple Tibétain souffre. Il souffre de la même façon que le peuple Palestinien dont l'extermination ne fait plus aucun doute aujourd'hui et pourtant aucune agitation de RSF pour dire que Israël fait un massacre de masse.
Le peuple tibétain souffre comme les aborigènes souffrent et que de la même façon,l'Australie a organisé les jeux olympiques sans qu'une seule voix ne s'élève pour dénoncer le sort de ces gens si loin et proches en même temps.
Mais la vraie souffrance des tibétains n'est pas ou n'est plus tellement et seulement celle que la Chine lui inflige, mais de l'exploitation qui est faite de son malheur. Le bourreau des tibétains n'est pas la Chine, mais ceux et celles qui avalisent et se taisent sur leurs propres exactions sur d'autres peuples et leur couardise à ne pas fustiger ce qui se passe chez eux.
Lorsqu'on entend Alain Juppé ironiser: "Nous demandons au pouvoir de Pékin de tuer avec retenue". N'est-ce pas que de milliers de congolais tués à l'époque où monsieur Juppé était premier ministre, auraient été contents d'entendre le premier ministre français lancer une telle boutade, lorsqu'à cause et pour Elf Aquitaine, la mort était le quotidien de nombreuses familles. Que nenni ! Et pour cause, le bourreau des congolais travaillait pour les intérêts français, quand il ne l'était pas lui même.
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