19 mai 2008
COMPLICES DE L'ALIENATION, NOUS SOMMES.
La vidéo ci-dessous, montrant des enfants noirs en plein exercice de déni de ce qu'ils sont, doit nous interpeller tous en tant que représentants d'un peuple avec des valeurs à transmettre à nos enfants. Elle met en évidence, comme je le disais dans un précédent billet, notre complicité dans l'aliénation de nos enfants, fruit hélas de notre propre aliénation. Elle met en évidences nos propres contradictions face à l'idéologie de l'acculturation des nôtres.
Pourquoi s'étonner d'un tel résultat lorsque nous nous allongeons, nous faisons allégeance à l'idéologie qui ne cesse de nous éloigner de ce que nous sommes ? Lorsque nous lui montrons que nous ne sommes mêmes pas fiers de ce que nous sommes ?
Il suffit de voir ces femmes noires, dont certaines (qui ressemblent du coup à des zombies) se rallongent des cheveux afin de les balancer comme les femmes "blanches" tout en se desquamant la peau. Ces hommes noirs qui se lissent les cheveux pour mieux se rapprocher du modèle blanc. Ils vous disent que c'est pour être beaux.
Il suffit de voir par exemple dans le métro ou le bus, ces noirs qui ont honte de parler leur langue maternelle (euh ils ont appris à dire dialecte) avec leurs enfants et qui, dans un français approximatif veulent montrer au blanc, qu'elles/ils sont intégrés. D'autres prétextant même l'oubli de celle-ci; démontrant davantage leur idiotie.
Ces noirs qui invitent leurs "amis blancs" et ne peuvent servir les mets d'origine, de peur qu'ils ne soient trop épicés ou gras pour les invités. On peut ainsi multiplier la liste des tares, de nos complicités d'aliénation, ces complicités qui conduisent aux comportements de ces enfants dont le résultat ne peut être que le déni de soi.
Cette vidéo pose même le problème de l'adoption des enfants noirs par des familles "blanches". Ces familles dont la seule obsession est d'arracher, d'extirper ces enfants de leur culture, pour les plonger tête et cerveau liés dans une culture de la haine d'eux-mêmes, c'est-à-dire de leur culture. Ces familles qui, sous le prétexte de donner du bonheur (est-ce le matériel ?) sont des lieux sûrs de l'aliénation, du déni de soi.
Alors, il est important de regarder avec beaucoup d'intérêt ces images et de dépasser le cap des poupées barbies et autres jouets tendancieux pour en tirer les conséquences, car elles interpellent notre couardise face à l'aliénation.