Jusqu'où ira t-on au nom de l'islamophobie ?
Sans surprise, nous venons d'apprendre que la cour d'appel a annulé et rétablit une union que pourtant deux adultes consentants ne voulaient plus ici. Une décision qui avalise et légalise le mariage forcé en France si vous êtes de confession musulman tout en admettant le mensonge non plus comme un vice, mais un moyen légal, pour atteindre son objectif.
Nous rappelions dans un précédent billet* que, toute la chienlit déclenchée par cette histoire somme toute banale ne tient qu'à une motivation: l'islamophobie primaire des tenants de la théorie de la disparition de la France "souchienne" par l'islam. Comment comprendre que deux volontés qui se manifestent pour mettre fin à un contrat signé sous le sceau du mensonge soient contraintes de s'unir parce que les médias et quelques personnes prétextant défendre la femme musulmane s'y collent avec des arguments fallacieux ? Une fois de plus, le bon sens vient d'être frappé de plein fouet par ce que l'humanité a d'intarissable : la haine.
Si la virginité n'est pas une qualité essentielle pour annuler un mariage, le mensonge lui visiblement est un argument essentiel pour le contracter.
Encore une contradiction admise qui, parce qu'elle agresse ceux que l'on considère comme dangereux pour la nation française, passe comme lettre à la poste.
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