RAS LE BOL AVEC LES JEREMIADES
L'heure n'est plus à la jérémiade stérile et aux lamentations comme nous avons coutume de le faire face aux agressions multiformes qui sont aujourd'hui le lot des Africains et Afro descendants. Avec Nicolas Sarkozy, c'est la guerre et ceux et celles qui refusent d'associer ce mot au nom du roi de France, auront fait le choix de se livrer à la mort sans combattre.
Voila une contribution comme il sait en faire, de Gilbert Léonard qui devrait susciter réflexion chez les Noirs.
Paris, le 2 octobre 2007,
Dans un entretien accordé à l'AFP et à RFI à Addis Abeba, le président
de la Commission de l'Union Africaine (UA), Alpha Oumar Konaré, a
déclaré à propos du projet de loi français relatif aux *tests ADN** pour
les étrangers **:*/*
"ces *//*tests sont inacceptables au niveau éthique, moral et culturel*/
...
*ces tests ne sont pas **conformes à notre conception de la famille, de
la société, ni concevables du point de vue de notre conception de
l'Homme*... *En Afrique, les relations familiales sont complexes et
intimes*, très différentes de celles (existant) dans les pays
occidentaux et *c'est cela qui fonde l'Afrique*. /*Qu'on ne cherche pas
à nous imposer certains types de valeurs*/."
Abdoulaye Wade, le président du Sénégal, s'est aussi déclaré contre ces
tests ADN.
Après le discours insultant de Sarkozy dans les murs même de
l'Université Cheikh Anta Diop à Dakar au Sénégal,
Nous sommes prêts à leur proposer des mesures de réciprocité à appliquer
si cette idéologie infâme triomphe au Sénat, amendée ou pas.
Car cette proposition de loi s'inscrit sans l'ombre d'un doute dans une
approche de Retour débridé aux pratiques de discriminations qui ont fait
"l'Histoire de la France et de l'Europe". *Nous avons entendu les vives
critiques des communautés protestantes et musulmanes, qu'elles soient
laïques ou religieuses. Nous n'avons pas entendu les communautés juives
et catholiques dénoncer ces recours au tri génétique d'individus par un
régime.*
Les États Africains et les autres États dont les ressortissants sont
visés devraient appliquer des mesures de réciprocité à l'encontre de la
France et des autres pays européens qui pratiquent ce genre de tests.
Ils devraient encadrer strictement les conditions de séjour des
"expatriés" en Afrique et dans la Diaspora.
- Limiter la durée de séjour des expatriés d'ascendance non africaine à
six ou huit mois avec obligation d'effectuer un transfert de compétence
à des cadres ou techniciens locaux; car le principe de "l'aide par des
expatriés" ne doit pas être un phénomène perpétuel.
- Ne pas autoriser le rapprochement familial pour les "expatriés"
d'ascendance non Africaine issus de ces pays, sauf exception; car pour
le bien de leurs enfants, il vaut mieux qu'ils restent scolarisés dans
leur pays d'origine en Europe. En cas d'exception, ils devront se
soumettre à un test de vérification de la filiation et à un test
d'évaluation culturelle sur l'Afrique.
- En écho aux déclarations de Nicolas Sarkozy sur le caractère
génétique de certains comportements, soumettre à un test de détection de
la pédophilie et de la tendance suicidaire tous les ressortissants
Français d'ascendance non Africaine candidats à l'expatriation en Afrique.
GL