L'HUMANITAIRE NE FERA PAS SOUFFRIR LA BIRMANIE UNE SECONDE FOIS
Comme à leur habitude nos grandes âmes humanitaires occidentales s'offusquent, sont scandalisées, elles sont outrées face à l' intransigeance birmane de ne pas accepter sur son sol, des prébendiers, des déstabilisateurs, des cyniques , des pontes du misérabilisme qui, sous le couvert de l'aide, profiteront de cette "manne" naturelle pour s'introduire et instaurer le chaos et sans vergogne, se feront de l'argent sur le dos des victimes.
Il faut être naïf pour ne comprendre la position birmane et savoir que, sous le sceau de l'humanitaire, les puissances occidentales se sont spécialisées dans l'introduction des armes , exactions en tous genres, chaos dans les pays rongés par la détresse.
Si concept il y a aujourd'hui, qui couve, qui dissimule l'horreur de ce que les politiques occidentales créent à travers le monde, c'est bien celui de l'humanitaire. L'humanitaire est le meilleur endroit où l'on peut expérimenter le double langage, la perfidie, la fourberie et l'hypocrisie des puissances colonialistes occidentales. Bernard Kouchner l'a bien compris, si bien assimilé qu'au Biafra, le "French doctor" s'était transformé en "French Dealer". Au point de mettre un concept imparable qui éviterait tout soupçon: l'ingérence humanitaire.
De Médecins sans frontières en passant par l'arche de Zoé, l'idée est la même: pénétrer les pays en détresse pour y faire des expérimentations macabres, des campagnes de déstabilisation des régimes qui ne sont pas en odeur de sainteté ou pas assez "dociles" et par dessus tout des opérations commerciales en tout genre dont la vente d'armes. Et lorsque la détresse survient par les conditions naturelles, alors c'est du pain béni pour nos humanitaires qui ne courent pas ainsi le risque d'être accusés de chacals.
Contrairement à la Birmanie, la Chine peut aujourd'hui se permettre de laisser rentrer sur son territoire, ces pseudo humanitaires, car à ce jour, elle a les moyens de contrôle et même de mater quelconques velléités des pompiers pyromanes de l'humanitaire; ce qui n'est pas le cas de la Birmanie. Le citoyen X français, anglais et même la victime birmane s'offusque, ne comprend pas un tel "entêtement " du pouvoir à refuser l'aide humanitaire, l'élan de générosité des uns et des autres. Mais c'est que l'aide dont il est ici question, est un cadeau hautement empoisonné et le pouvoir birman en place l'a compris pendant que les politiques occidentales le dissimulent à leurs populations.
Dans une discrétion, non pas celle à l'origine des grandes œuvres, mais celle qui accompagne les actes pervers, une discrétion assassine qui laisse derrière elle des morts, les vendeurs de l'humanitaire créent toutes les conditions du désastre, préparent et injectent le poison pour ensuite, à grands renforts de médias venir se positionner en "Sauveurs". Cela, les pouvoirs birman et chinois l'ont compris au grand dam des vendeurs d'illusions. On peut dire qu'en résistant à cette "aide" que voudraient lui imposer par tous les moyens les tenants de l'ingérence humanitaire, le pouvoir birman évite ainsi un second chaos à son pays; celui-là, pas aussi facile à percevoir, car insidieux.