7000 euros pour taire la pédophilie averée d’un chercheur ?
Erreur ! Ce
chiffre correspond au montant que lui réclamerait la justice en cas de
confirmation de la décision. Je ne commenterai pas une décision de justice
comme il est de bon ton, mais ….Cette expression "Pornographie mémorielle" n’est-elle pas le produit de
Idith ZERTAL, utilisée dans son livre en version anglaise « Death
and the Nation » et refusée par l’éditeur français ? Pourquoi l'attribuer donc à l'humoriste alors ? Ah!!!!l'hémiplégie vocable . Bientôt un dictionnaire de mots réservés devrait voir le jour.
Ce refus, qui prouve la sclérose de l’esprit critique dans la médiacratie
hexagonale, dès lors qu’il s’agit de questionner ou de dénoncer les abus d’une
clique sans scrupules, est l'âme même de l'exercice de la fonction de journaliste en occident, une fois qu'il est question d'interroger les sujets qui touchent à la Shoah et d'autres comme le sionisme, Israël etc.... L'Europe paie sa lâcheté et sa collaboration sur la question juive.
Le chercheur français Yves Marguerat, poursuivi en France pour
viols de mineurs au Togo, a reconnu mardi des "attouchements" sur des
enfants, au premier jour de son procès.
"J’ai eu des relations d’attouchements avec des garçons,
j’ai eu tort", a admis Yves Marguerat, 64 ans, avant d’ajouter :
"J’ai cru respecter leur liberté, peut-être je me suis trompé."
L’accusé risque 20 ans de réclusion criminelle pour "viols
par personne ayant autorité" sur deux adolescents entre 1991 et 1995 à
Lomé, la capitale du Togo où il a travaillé de 1978 à 1994 pour un organisme
public français, l’Orstom, devenu l’Institut de recherche et de développement
(IRD).
L’une des deux victimes présumées, un homme aujourd’hui âgé de 30
ans, accuse notamment Yves Marguerat de l’avoir violé dans son bureau, à Lomé
en 1992, le jour où le chercheur avait accepté d’obtenir une délégation
d’autorité parentale à son égard, procédure qu’il avait engagée avec succès
pour d’autres enfants.
Au cours de l’instruction, Yves Marguerat avait déjà avoué des
faits d’attouchements sexuels sur les nombreux jeunes garçons qu’il accueillait
et hébergeait dans sa maison de Lomé, qualifiée mardi de "harem" par
l’ancien consul de France à Lomé, témoin au procès. Mais il n’a jamais reconnu
les viols qui lui sont reprochés.
Apparu calme et sûr de lui, il a toutefois été mis en difficulté,
notamment lorsque la présidente de la cour, Sabine Foulon, a dû s’y reprendre à
plusieurs reprises pour lui faire admettre l’âge du plus jeune garçon dont il
avait abusé.
"René avait 11 ans, c’était le seul petit", a-t-il
alors concédé, après avoir déclaré plus tôt : "esthétiquement, j’aime
les jeunes hommes, les petits non."
Il a également perdu patience quand la cour lui a demandé s’il
n’avait pas l’impression d’avoir trahi la confiance des oeuvres charitables qui
lui envoyaient d’importantes sommes d’argent.
"Est-ce que l’action humanitaire n’a pas été
faite ?", a-t-il lancé.
"Je sais que l’unique but de l’avocate générale est de
montrer que j’étais un monstre. Oui, j’ai fait des bêtises, est-ce qu’il n’y a
eu que ça ?", a-t-il ajouté.
Au cours de la matinée, l’agrégé de géographie a évoqué sa
"passion" pour l’Afrique et les enfants des rues, des thèmes sur
lesquels il a signé de nombreuses publications.
Décrit par un expert-psychologue, Eric Chagnard, comme un
"travailleur acharné", à "la dimension intellectuelle
exceptionnelle", Yves Marguerat avait reçu plusieurs décorations en France
avant son arrestation, notamment l’ordre du mérite et les palmes académiques.
Le chercheur avait été arrêté en février 2005, quelques mois
avant le début du retentissant procès du père Lefort des Ylouses, un religieux
dont il était proche.
Le père Lefort avait été condamné en juin 2005 par la justice
française à 8 ans de prison, notamment pour viols sur mineurs au Sénégal.
Le verdict du procès d’Yves Marguerat est attendu pour le 21
septembre.