LA FORME HUMAINE DU MAL EST CONNUE
" S'ils ne nous avaient pas trompés, nous n'aurions pas agi de la sorte", "C'est eux qu'il faut condamner". Telle est la ligne de défense choisie par les bandits de "children rescue" alias Arche Zoé.
On connaissait la fourberie, la malhonnêtété de ces gens. Même pris la main dans le sac, ils nient et élaborent des scénarii. Mais là, nous atteignons les bas-fonds de l'horreur, c'est le mal dans sa splendeur absolue.
La ligne de défense des français aujourd'hui poursuivis pour tentative d'enlèvement d'enfants rappelle celles déjà élaborées par le passé dans des crimes commis et dont la responsabilité incombe aux victimes. Lorsque mon ancêtre me disait écoute fils, "ces gens, sont le Mal ", je ne voulais pas croire, mais qu'est-ce qu'elle avait raison ma grand-mère. Elle a vu "ce mal" agir, il prenait toujours l'apparence du bien, pour frapper. Avec l'Arche de Zoé, j'ai pu voir le Mal et je connais aujourd'hui sa forme humaine, son visage m'est connu. Je n'ai jamais vu aucun autre peuple porter le MAL, comme "ces gens là". MBOA
Eric Breteau, l'aveu sur FR3 : l'Arche de Zoé voulait aussi "aider"
les enfants Tchadiens, pas seulement les enfants Soudanais
Dans le journal télévisé du 29 octobre 2007, France 3 a diffusé un
reportage dans lequel Eric Breteau faisait l'aveu suivant:
"Nous sommes venus ici au Tchad pour
aider les enfants Tchadiens, pour aider les enfants Soudanais".
Dans cette affaire d'enlèvement des 103 enfants à leurs parents puis de
tentative de les déporter à l'insu de tous loin de leurs milieux
familial, culturel, social et naturel, les médias Français semblent
avoir pris position (ou sont sommés de prendre position) pour Eric
Breteau et ses fidèles.
On ne parle ni des enfants victimes, ni de leurs vrais parents trompés.
Il n'y a de place que pour "l'humanitaire
Éric Breteau" et pour ses fidèles "tous convaincus" de sa bonne foi
dans son "enthousiasme à sauver les enfants du Darfour d'une
mort certaine".
Éric Breteau et les aventuriers de l'Arche de Zoé
n'auraient que de pures intentions et auraient été trompés par les
seuls intermédiaires Tchadiens qui leur ont "assuré" que les enfants
étaient tous des orphelins du Darfour.
Mais la mémoire des médias est très sélective.
Aujourd'hui, les médias feignent d'oublier les témoignages filmés et/ou
diffusés par eux-mêmes de certains des enfants affirmant que "des Blancs sont venus dans leur village"
pour proposer à leurs parents de les scolariser dans la région proche
d'Abéché au Tchad (France 3 du 28/10/07)
Les médias feignent d'oublier les témoignages filmés et/ou diffusés
par eux-mêmes des parents qui se disent traumatisés de reconnaître sur les photos ces Blancs qui sont venus
dans leur village une
première fois pour leur proposer d'aider
les orphelins, puis sont revenus une deuxième fois pour proposer
d'aider tous les enfants.
Dans le reportage de M6 diffusé le 4
novembre dernier et filmé par un journaliste de l'agence CAPA, le reporter "embarqué" nous montre deux intermédiaires
locaux répondant "Tiné-Soudan" à la question d'Emilie Lelouch "j'ai
besoin de savoir, ces [trois] enfants viennent de Tiné-Soudan ou
Tiné-Tchad ?"
Qu'est-ce que cela prouve ?
Cela prouve une seule chose: que celle qui pose la question SAIT que
les enfants sont susceptibles de provenir de "Tiné-Soudan ou
Tiné-Tchad". Ce qui est en phase avec la déclaration de Éric Breteau "Nous
sommes venus au Tchad pour aider des enfants Tchadiens et les enfants
Soudanais". Et cela corrobore les dires des enfants et des vrais
parents.
La Justice tchadienne doit établir si le
reportage diffusé par M6 a été tourné et/ou monté avec la préméditation
de faire porter le chapeau aux seuls intermédiaires Tchadiens; ces
intermédiaires Tchadiens qui ont montré leur désapprobation quand les
organisateurs de l'Arche de Zoé leur ont appris que les enfants
allaient être déportés en France. C'est d'ailleurs grâce aux Tchadiens
locaux que l'opération a été dénoncée et stoppée.
La Justice Tchadienne doit établir pourquoi tant de moyens techniques,
financiers et relationnels ont été mis en place pour filmer ces
opérations préparées et menées comme un scénario de film où presque
tout a été prévu sauf la vigilance de quelques Africains
Les coupables doivent purger leurs peines au Tchad.
Nul ne saurait mesurer les conséquences d'une décision contraire à ce
principe de Justice.
Gilbert Léonard